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Encore des histoires

de

contraintes ouphopiques


L'INCONNUE DIMENSION

Ou

Pho

Po

(c)

Inventeur


Talbot (1841)



Contrainte / Travaux Pratiques


Photographier l'invisible à une lumière invisible.


Ayant vu que le papier sensible enregistrait le spectre solaire produit par réfraction grâce à un prisme surtout dans le bleu-violet et même au-delà du violet, Talbot en déduisit que la photographie pourrait se faire en employant à sa guise les "rayons invisibles". Il projette de faire l'emplette de ces rayons en les faisant entrer à l'intérieur d'une pièce noire par un trou dans le mur. Un prisme sert de "filtre" et une lentille convexe assure la diffusion des rayons dans toutes les directions. Ainsi serait-elle éclairée, comme Talbot se réclame de se garder de dire, invisiblement. Il propose ensuite de pointer le bout de son appareil dans la pièce et d'y photographier la scène. "Si les gens se trouvaient [et il dit bien «se trouvaient»] dans cette pièce, ils ne se verraient pas", commence-t-il, avant de proscrire soudainement "les secrets de la chambre obscure" à des fins "romancières et galantes", car, explique-t-il d'un geste d'hôte montrant le cul de son verre, "cette réflexion est un peu trop raffinée".

Sic William Henry Fox Talbot en 1841 dans son livre The Pencil of Nature.


Ceci nous rappelle l'abondant courrier envoyé aux rédacteurs des revues photographiques pour amateurs dans les années 1970 au sujet des flashes infrarouges combinés aux pellicules infrarouges. L'intérêt était de savoir si oui ou non on pouvait photographier à travers les jupes. Les éditeurs rappelèrent régulièrement que ce n'était pas probable — malgré le courrier qui témoignaient de réussites, et les photographies publiées en guise de "preuve."

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