Travaux pratiques

Il serait intéressant de trouver ce qui mériterait d'être ainsi représenté par lui-même. La morbidité ne nous semble nullement l'essentiel de la photographie. Au niveau jetable, nous envisageons de mélanger de la poudre de thé lyophilisé à notre stock de Liquid Light® (liquide photosensible applicable sur n'importe quelle surface) et de le brosser à l'intérieur d'une tasse Wedgwood. Une photographie prise auparavant de cette même tasse remplie de vrai thé à la bergamote, avec un léger reflet de nous-même pot de crème à la main, sera "tirée" sur le fond de la porcelaine sensibilisée. La poudre marron exposée à la lumière adhérera, et le trompe-l'oeil se fera sur fond de porcelaine blanche. Ajoutez de l'eau frémissante pour une tasse de thé instantanée, qui aura l'originalité de RESSEMBLER à du thé.

Au niveau Frankenstein, nous projetons de tirer une personne à partir d'une photographie. Mêlez à une couche sensible des spermatozoïdes. Avec les précautions chimiques et thermiques nécessaires, il serait possible de préserver l'effigie de nous-même en position de missionnaire (le flamberge de la miséricorde très voyant). La photographie de Mme notre femelle se trouvera in vitro, c.à.d. sur les parois intérieures d'une éprouvette (elle en est une chouette d'éprouvette) par l'application de la chimie sensible mêlée à ses ovules. La photographie mâle peut alors être roulée et ci-insérée. Si les poses sont photogéniques, les spermatozoïdes, ces yeux munis de queues, zieuteront et feront la queue, avec tout le flegme british que la science attend d'eux.

En conclusion, ces histoires, prises au hasard, démontrent que les spéculations sur la troisième dimension dans la photographie sont autant de fantasmes. Nulle surprise que de trouver des solutions imaginaires, car la dimension supplémentaire est une simple illusion.