JE HAIS LES PHOTOGRAPHES !
Le photographe a longtemps été la tête de Turc des gens de lettres, de Barbey d'Aurevilly à Jules Verne ou Émile Zola. L'anathème que Baudelaire a jeté sur l'invention de Daguerre est fort connu, il n'était pourtant qu'un propos banal en son temps. Décriée et vilipendée, la photographie était haïe par les écrivains du XIXe siècle. Et la haine ne prenait alors pas toujours la forme d'un article théorique. Pour cause, puisque c'est dans la fiction que s'élaborait la vraie réception de la photographie.
C'est alors tout un imaginaire qui s'ouvre pour ceux qui s'intéressent à l'image photographique, son histoire, sa dimension sociale, son esthétique, son rôle de catalyseur et de ferment culturel.

POLICHINELLES NÉCROPHAGES
Photographe professionnel - héros sombre et rusé, ou simple polichinelle. Photographe amateur - sujet héroïco-comique par excellence. Portrait - doué d'animisme -, il féconde les femmes, capte l'âme des vivants et des morts, désigne le coupable, apporte le châtiment de Dieu. Les études photo-littéraires ont de beaux jours devant elles.

PAUL EDWARDS
Reçu premier à Oxford, Paul Edwards oppose au conservatisme universitaire la pédagogie par la création artistique. Devenu marionnettiste, reporteur, puis maître de conférences à Paris VII, spécialiste de la traduction et de l'histoire de la photographie, il traduit Alfred Jarry, fonde l'Ouphopo (Ouvroir de Photographie Potentielle) et publie depuis quinze ans sur la photo-littérature.

Anabet Éditions - ISBN : 2-35266-006-8.

(c)

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